Un regard posé sur notre violence commune à tous, celle quotidienne, que nous refusons de voir et de reconnaître.

Des photographies de cadavres d’animaux pourrissant sur les routes, victimes des conducteurs de véhicules ou des chasseurs de prime, associées à des portraits de familles australiennes avec leur animal de compagnie, sont les éléments de ce projet aux quatre coins de l’Australie. Des sujets vivants et morts accentuant la violence dont nous sommes complices.

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Autre forme d’inhumanité, la Capitale de l’Australie, Canberra, qui m’est apparue énigmatique par rapport au reste de la société de ce continent.

13 ans plus tard, je redécouvre Canberra : un véritable choc. Cette ville a été fondée en 1911 par un américain. J’ai visité le dernier quartier en construction qu’avait projeté l’architecte 90 ans plutôt. Toujours pas ridée, jamais (canberrain ?) ne s’aventure hors de sa ville de peur de se perdre ou d’être pris de mal de mer tant elle est irrémédiablement figée dans sa propre organisation.