Jakarta-Paris, aller et retour

A l’invitation du Centre Culturel Français, j’ai séjourné trois mois a Jakarta, île de java. Trois mois passés à photographier cette métropole et ses habitants, à la veille du cinquantième Anniversaire de l’indépendance. Séjour court et long à la fois, pour « imager » cette ville , où La vie ne s’arrête jamais.

Trois mois occupés aussi à travailler avec des étudiant de l’IKJ, l’école des beaux arts . Une Expérience pédagogique menée en parallèle de mon propre projet qui m’a permis de confronter à deux visions de la même ville : celle « de l’intérieur » des étudiant ; et la mienne, extérieur, celle de l’étranger, « Mister » .

Au fil des cours et travaux pratiques, les étudiants m’ont ouvert la ville, leur ville, dans sa toute diversité et dans toute sa complexité .

Les difficultés, où pour beaucoup, la rue peut-être la maison et le lieu de travail ; héritage culturel des temps passés ; les fractures urbaines et architecturales : chantier antagoniste, tours et autoroute qui tous les jours changent de paysages urbains et rendent plus visibles les différences socio-culturelles . Douze millions de Jakartanais vivent ainsi sous la hulotte d’un gouvernement démocratique et des règles de bonne conduite .

Cette approche veut seulement esquisser ma vision, grâce à la photographie, à partir des rencontres que j’ai pu faire : citadins du jour et citadins de la nuit, personnes connues ou inconnues qui ont accepté de se faire « tirer le portrait » .

J’ai pris conscience du temps qui s’est écoulé si rapidement dans cette ville fantastique, mon laboratoire. Chaque image impressionnée m’a fait revivre toutes les discussions et les découvertes d’une autre culture si riche et si paisible. Ces photographies illustrent cette rencontre d’une jungle organisée, Jakarta, d’un bout à l’autre ville .