Résumés de moyens métrages vidéo de lecture urbaines à Douala, Cameroun.

Les mémoires audio-visuelles et scientifiques du projet, « Cameroun, carnets de villes », suite à la première étude, « Yaoundé ville/forêt » et son extension au niveau national.

-  Ecrit et réalisé par Hervé Dangla, auteur.

-  L’acteur, Stephane Akoa, chercheur à la fondation Paul Ango Ela nous donne des lectures socio-urbaines et échanges avec des invités prévus et au hasard des rencontres avec les habitants. La caméra le suit, l’espionne et nous fait découvrir ces sites choisis.

-  Les tournages et les montages de ces outils de travail vidéos ont été réalisé du jeudi 28 novembre au 10 décembre 2013 à Douala.

-  Installations vidéos et expositions de photographies
-  Pendant le SUD, la triennale du Salon urbain de Douala 2013, nous avons organisé des installations vidéo tous les jours dans les salons des petites habitations locale en bois derrière la « Villa » (hôtel de luxe du quartier) à Deido plage, quartier Bonamuti.

-  Présenté une exposition de photographie, « in progress » pendant les dix jours du SUD, sur le mur de « la villa » devant les mêmes petites maisons des projections vidéos.

Equipe de tournages et photographes

-  Photographes Camerounais :
-  Yvon Lasco, caméra et photographies,
-  Joêl kungou, son et photographie,
-  Romuald Dikoumé Yomzak, photographie,
-  Aimé Menoba, photographie.

Contact au Cameroun : Aimé Menoba, Tel : 73 27 41 12 courriel : photo.meno@yahoo.fr

-  Hervé Dangla, concepteur, réalisateur et photographe.

-  Technicien de cinéma invités par Hervé Dangla
-  Ingénieur son : Emmanuel Borgetto
-  Cadreur : Yannick Samson

Producteur de cette première série vidéo : L’IFC de Yaoundé et Hervé Dangla

Situations dans la ville et résumés de chaque moyen métrage vidéo

-  1 / Quartier Bonamuti, Le parcours de Salifou, Deido plage. Tournage le jeudi 28 / 11, PM de 14 heures à la nuit Nous découvrons une voiture brûlée dans l’impasse avant la maison de Salifou et nous dirigerons vers chez lui. Stéphane, seul, continu son parcoure tout en disant une lecture urbaines du lieu. On se retrouve sur un balcon naturel qui domine les grandes étendues d’eau et les mangroves, là il nous présente l’installation des fontaines sonores de l’artiste, Lucas Gradin, SUD 2010. Sur cette même placette . Nous descendons l’escalier de roue vers le débarcadère des pêcheurs, ancien lieu des paravents, On rencontre un habitant qui se lave dans la Sanaga, échange de mots. De là, toujours avec Stéphane, nous partirons vers les petites maisons de quartier à la rencontre de Paul. Le promoteur Vinapon, nous ferra visiter sa villa de luxe, puis nous descendrons directement vers le terrain de foot et ses environs dans le village (cabanes de bois et tôles),des pêcheurs au bord de l’eau. Fin.


2 / Bonamikano, les petits métiers autour de l’eau, la maison coloniale abandonné et les nouveaux lotissements. Tournage le vendredi 29 / 11, PM, de 14 heures 30 à 16 heures .

Nous partons de la carrière de sable et de coquillage, discussion avec les travailleurs, plongeurs de sable, broyeurs de coquillage, un des métiers que l’eau génére. Nous partons à travers les herbes hautes type savane mais d’un vert profond, puis nous rencontrerons au milieu de nulle part une maison coloniale habitée mais à la fois, totalement à l’abandon. Echanges de mots avec la propriétaire. Plus loin au bord de l’eau, la guinguette toute en bois comme un balcon sur l’eau qui passe et repasse suivant les fortes marée. Plus loin, nous remonterons la rue vers les grandes maisons neuves, individuelles, faïencés mais noircis d’humidité. Lecture urbaines, incompatibilité du béton et de l’eau. Chacune de ces maisons emprisonnées dans de hautes clôtures de blocs de ciment et de ces grands portails d’entrée de maison en métal ornementés. Nous finirons avec la vendeuse de bois de cuisine dans une petite ruelle. Fin

3 / Bonanjo, architecture coloniale, bateau et institutionnelles vers le port de Douala. Tournage le samedi, 30/11 AM. De 8 à 10 heures 30. Dù au mauvais tempos, le mont Cameroun, n’a pas pu être visible comme prévu.

Nous partons du petit carrefour des maisons coloniales officielles. Lecture de l’architecture coloniale récupérer pour la classe dirigeante d’aujourd’hui. ‘L’histoire n’a rien changé, les cartes sont les mêmes. Stéphane nous donne une lecture politique et urbaine de cela. La caméra se trouve sur pied et fera un 360° sur ce carrefour pendant la lecture de Stéphane. Puis nous partons vers l’architecture, « la gifle de l’architecte », le musé de la marine ou rien ne rentre, avec les salles d’expositions au 2 et 3 ème étage sans monte charge et aux escaliers trop étroits. (nouveau bâtiment au mur blanc et borgne sur la maison coloniale coupé en deux). Nous continuons la promenade vers les tribunaux, anciens et nouveaux, vers la petite maison coloniale individuelle habité. Puis nous découvrons un balcon, bâtiment aujourd’hui détruit, qui domine le port. La caméra se trouve sur pied et réalise un 360° avec la lecture de Stéphane. Fin.

4 / Tunnel Ndokoti, Le grand carrefour encaissé aux digues de béton, le train, les bus, les camions la foule dans tous ses états. Tournage le samedi 30 / 11, PM. De 15 heures à 19 heures 30, rencontre avec Florian Ngimbis

Nous sommes sur un des angles haut du carrefour à côté de la voie ferré, Stephane nous une lecture urbaine et industrielle de la zone. La caméra nous fait découvrir le carrefour de Ndokoti vue du haut du point de la Camrail. En off s’engage une conversation et échanges de points de vues entre Stéphane et Florian Ngimbis. La discussion entre nos deux complices s’emplifie, sur la ville et ce carrefour sur ce passage trop fréquenté. inadéquate avec sa fonction d’aujourd’hui. (rues trop étroites et trop de commerces et trafic) Aussi un tennel ou les bus qui passent sans arrêt, le train. La caméra déambule sur le site et un peu plus loin et nous découvrons, Florian et stéphane assis sur un muret. Ils échangent la vision du lieu et de la ville camerounaise, les habitants du lieu passe et repasse devant nous. La fin est simulée avec la tombée de la nuit sur le carrefour Ndokoti. Fin.

5 / Bali, le long du drain Bertho, pollution de l’eau et calme de petit village en plein centre de Douala. Tournage le dimanche 1 / 12 A.M. 7 à 7 heures 40. Nous sommes à Akaw au bord du drain Bertho côté des carrossiers de voiture. Stéphane nous fait une lecture du site, puis nous le suivons. Echanges bref avec des habitants, des tenanciers d’une cabane boutique et nous nous retrouvons sur le terre plein central de l’avenue principale qui sépare les quartiers, Akwa et Bali. Stéphane nous décri le contexte socio/urbain de l’avenue. La caméra fini cette lecture sur l’avenue côté opposé à Marylin et reste fixe. Nous traversons et rentrons dans le village le long de la rivière. Nous rencontrons le vieux monsieur, Victor, puis un autre. la discussion parts sur la nouvelle route qui découper ce petit village paisible et confortable en plein centre de Doula. Stéphane continu seul sa lecture urbaine le long du drain Bertho, échanges avec une vendeuse de nourriture sous son parasol, nous continuons le chemin. Nous finissons sur un pont qui traverse le drain. Fin.


6 / Akwa, Du drain Bertho à la cathédrale, le passé et le présent. Tournage le dimanche 1 / 12 A.M. 8 à 8 heures 40. Nous sommes sur la place de ce même quartier ou le drain Bertho passe avec la maison en ligne et les grands arbres. La caméra suit toujours avec la lecture de Stéphane sur cette place publique à la rencontre des habitants. Nous partons vers la rivière, toujours en lecture urbaine de Stéphane, puis nous remontons par des sentiers entre les maisons, rencontre avec les habitants, nouvel états urbains, les grands murs noirs, des tombes sauvage le long du sentier ; Le bien être local sur le balcon ouvert entre les deux maisons avec la vue sur le village « Bertho » que nous venons de visiter. Nous continuons sur le cimetière vers la cathédrale. Nous finissons devant l’entrée du cimetière, Stéphane sort. Fin.


7 / Les panneaux publicitaires et la maison des célibataires ; Dimanche 1/12 de 16 heures 30 à 18 heures. M. Sendé, l’avocat dans la maison coloniale devant le grand panneau publicitaire nous attendra et une discussion s’engagera avec Stéphane.

La caméra se trouve sur pied et fera un 360° avec la lecture de Stéphane sur le grand carrefour de la quatre voies en contre bas avec le réseau eau. Nous remonterons l’avenue, la banque, lecture sur la présence du mélange architectural, vieux et récent. Nous partons sur le chemin de terre qui remonte sur la maison des célibataires, croiserons le panneau du SUD 2010. Nous finirons sur le parcours du panneau avec le carrefour en contrebas. M. Sendé, l’avocat, questionne Stéphane et l’invite à monté, « la vue est mieux du balcon ». La caméra le suis et arrivé sur le balcon, Stéphane fera une lecture urbaine du payasage architectural et publicitaire de la vue. Stéphane partira sur le balcon arrière et nous le verrons depuis le pignon de la maison en contrebas L’avocat l’invite brièvement dans son cabinet et lui conte l’ histoire de ces ancêtres dans ce même lieu au millieu de la collection de « Blue Berry’s ». Fin.


8/ quartier Kilomètre 5, Tractafric, les rails au milieu des maisons et toujours la route. Lundi / 2/12, AM. De 4 à 8 heures

Nous sommes sur la route devant l’angle de l’usine de groupe électrogène du quartier, Tractafric, et de la place devant l’école primaire, « la paterne », au fond la voie ferrée et des habitations contre. Il fait nuit. La caméra est d’abords fixe, le temps passe et le jour se lève doucement. Nous n’avons que les sons de la ville qui se réveille, des oiseaux et des charpentiers qui remplissent un camion de bois. D’un coup, au départ d’une moto, la caméra sur trépied, réalise un 350 ° la moto et son pilote apparaîssent et la sui, on découvre le camion, des gens qui passent, tractafric, l’avenue déserte encore, on continu pour se retrouver sur le même point fixe de départ. De cet endroit, toujours en plan fixe nous réaliserons une série de prises sans bouger la caméra entre 6 heures 30 et 7 heures 30 : On découvre par étape de 10 ou 15 secondes, l’endroit vide, le lieu se réveille doucement, des vendeurs ambulant passent, des enfants arrivent par les rails et passages de côté, les enfants joues au foot, des véhicules passent, des trains passent, les enfants se multiplient, des choses se passent non calculés, les enfants se mettent en ligne pour rentrer en classe, l’hymne national, la cour est de nouveau vide. A ce moment Stéphane apparaît, il parle de la société camerounaise et de son urbanisme libre, sans règle etc.. ; Il disparaît derrière les rails. Fin.