« J’ai compris que le diptyque est basé sur l’opposition ou la ressemblance » dit Lucie. Deux images peuvent se répondrent, se compléter par contrastes de couleurs, contrastes de valeurs, par oppositions ou adéquations de formes ou encore grâce à la tension introduite par deux points de vue contraires . Ces rencontres sont intéressantes en ce qu’elles peuvent nous faire glisser du réel vers l’imaginaire. « Le diptyque dehors dedans nous permet de rêver, d’être libre de penser. » conclut Lucie.
Un projet plus ou moins définit en tête, politique ou poétique, nos reporters en herbe sont partis à la chasse aux images complémentaires ou duelles dans la ville toujours évolutive de Barcelone. De Gaudi à José Sert, du gothique au contemporain, au détour de la promenade, au fil du temps,nous avons vécu l’urbanisme et rencontré l’architecture.
Sofia : L’intimité dans la rue, la cuisine publique de la Casa Mila
Martin : Musée d ‘art contemporain de Barcelone, promenade intérieure, promenade extérieure.
Luna : Pour moi le dehors et le dedans sont deux lieux contraires. Là où, à l’intérieur personne ne s’asseoit au sol, à l’extérieur cela ne pose pas de problèmes. J’ai choisi le Musée Miro en me plaçant d’abord en dehors pour prendre le dedans et inversement , prenant ainsi en compte la transparence des portes afin d’introduire dans mes images une confusion entre le dedans et le dehors. L’arbre est le seul indice indiquant d’où la photo a été prise : du dehors ou du dedans ! Pour moi cette transparence permet d’effacer les limites entre les règles du dehors et celles du dedans .
Mélanie : Lumière et ombre, du quartier gothique au bus Joana : Visions de la nature chez Gaudi, Parc Guell, Casa Mila
Florence : Sur le thème du palmier : nature-culture, renversement des formes .
Ambre : De l’humain à l’architecture :jeu organique des courbes à la Pedrera.